2 octobre 2022
Lumière d'automne sur jardin d'hiver. La douceur avec laquelle la nature a l’art de s’endormir m’empoigne au ventre. Derniers jardinages. Florilège de parfums plein les narines et peau picotée de frais que des rayons réchauffent comme autant de caresses. Les écureuils n’ont pas de temps pour moi, la gueule farcie de glands, il faut engranger rapidement pour tenir jusqu’au printemps. Un geai bleu s’engraisse à la mangeoire en me fixant de son œil d’encre noire. Les prémices du silence hivernal à venir commencent à s’entendre entre deux piaillements. Il faut étoffer le nid, le rendre douillet, l’automne fait sa grande entrée. Combien tu m'es douce à l'âme, ma plus belle saison.
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